zondag 14 mei 2023

Mijn kritiek op de Vlaamse canon overspoelt Franstalig België


Het duurt een tijdje voor Google de openingszin — ‘Ik heb er de buik van vol’ — goed vertaald krijgt, maar daarna is er geen houden aan.  
‘J’ en ai le ventre complèt! De ce canon flamand avec ses 60 fenêtres. Surtout parce qu’il manque une fenêtre sur les hopitaux Ostendais. Ostende compte pourtant deux hôpitaux avec une forte identité flamande, le Serruys et 't Heilughart. Il y a des crucifix à Heilughart, rien à Serruys. Les gens qui vivent sur l'Opex et sur le Sas viennent à Serruys, ce sont des tamponneurs au chômage ; à Heilughart, les patients viennent des nouveaux chiqué bâtiments sur la Rive Est. Les médecins de 't Heilughart conduisent des Teslas, ceux de Serruys des Ladas. Les infirmières arrivent à Heilughart en vélo cargo, celles de Serruys en mobylette. Les patients de Heilughart y sont déposés par des parents aimants, ceux du Serruys viennent seuls, en bus. Ceux de Heilughart lisent 't Parochieblad (magazine hebdomadaire qui en dit long sur l'identité flamande), ceux de Serruys lisent Het Laagste Nieuws (ce qui explique encore plus.) Je pense à ces identités flamandes devant la fenêtre du Serruys, mon hôpital préféré. Là, je subis un examen intestinal, une coloscopie. Le médecin ne trouve rien dans mes intestins, après quoi il rentre chez lui dans sa Lada. Rentrant  moi-mème— en tram — je pense à cette histoire d’identités flamandes, mi vrai, mi faux, comme toujours, mais, j’ espère, très agréable à lire. Très différent de la préparation d'une telle coloscopie, qui est carrément merdée, dans n'importe quel hôpital. (Pour les Flamands la même chose: ici.)'
De e-boeken (pdf) van De Lachende Visch zijn gratis. 
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1 opmerking:

Luc Blomme zei

Ik heb ervan genoten!
(J' ai eu des noisettes)